IRM (Imagerie par résonnance magnétique)
L’IRM est basée sur la réaction des protons de l’hydrogène du corps humain lorsqu’il est soumis à un champ magnétique. L’IRM n’utilise donc aucune radiation ionisante ce qui s’avère un progrès majeur dans le domaine de l’imagerie.
Le champ magnétique est émis par l’anneau au centre duquel sera positionné le corps ou la zone explorée. Les ondes électromagnétiques sont reçues et lues par des récepteurs appelés antennes.
Il se développe de plus en plus d’études de corps entier grâce à des antennes juxtaposées, indispensables notamment pour les explorations neurologiques et de la colonne vertébrale. Au niveau du bassin, on visualisera les 2 hanches. On lui a opposé des études plus segmentaires réalisées avec des antennes spécifiques notamment en ostéo-articulaire, adaptées à l’anatomie des structures principales (antennes genou, cheville, épaule, main…). Ces études segmentaires, par contre, sont unilatérales et ne peuvent être comparatives. Plus l’antenne est dédiée à un type d’exploration, plus l’image est fine et avec une meilleure résolution.
L’IRM est un examen relativement long. A l’inverse du scanner qui acquiert un volume en quelques secondes à minutes, l’IRM, nécessite une suite de différentes séquences d’acquisition d’images, de durée variable allant de 2 à plus de 5 mn, se succédant et s’ajoutant les unes aux autres. La durée de l’examen dépend du nombre de séquences utilisées. Il s’étale entre 20 à 45 minutes, voire plus. L’immobilisation stricte s’impose lors de l’examen. Votre collaboration est essentielle pour que les images ne soient pas floues.
Contre-indications
Des contre-indications formelles existent à la pratique d’un examen IRM. Elles doivent être impérativement respectées et sont liées à l’existence de ce champ magnétique. Le champ magnétique perturbe dans sa zone de propagation tous les réglages mécaniques ou électromagnétiques de n’importe quel appareil (montre, mais également tout appareil électromagnétique tel les cartes à puce, téléphone portable….) qui doivent rester impérativement hors du champ d’irradiation.
Plus important est le dysfonctionnement qu’il entraine sur des appareils tels les pacemaker : Le port d’un pacemaker est une des rares contre-indications formelles à l’examen IRM.
D’autres types d’appareils électroniques tels les appareils auditifs, injecteur automatisé… doivent être impérativement enlevés avant de rentrer dans la machine. Il est donc capital de signaler le port d’appareil non directement visible, ainsi que de laisser ses affaires personnelles dans la cabine de déshabillage (sac à main, montre, téléphone….)
A la différence du scanner, qui est un anneau entourant le patient, l’IRM est un « tube » dans lequel le sujet s’allonge. Même si ce dernier s’élargit sur les machines plus récentes, une sensation d’oppression peut exister rendant difficile l’examen en cas de claustrophobie avérée. Elle est réduite sur notre nouvelle machine du fait de l’élargissement du « tunnel » par rapport aux machines précédentes.
Préparation
Certains examens nécessitent une préparation spécifique.
L’Arthro-IRM
L’arthro-IRM est le couplage d’une arthrographie et d’une IRM. L’injection de produit de contraste est complétée par quelques gouttes de gadolinium permettant d’analyser une cavité articulaire. Cette injection se pratique dans la salle de radiologie, puis l’examen se termine en IRM.
Attention, si vous êtes sous anticoagulant, il faut en discuter avec votre médecin traitant avant l’examen.
Entéro-IRM
Votre médecin vous a prescrit une IRM abdominale suite à un scanner ou une échographie. Cet examen est très utile dans le bilan de la maladie de Crohn ou dans la recherche de petites lésions de l’intestin grêle pouvant, par exemple, occasionner une anémie.
Vous devrez être à jeun et un produit de contraste pourra vous être injecté en intraveineuse.
Nous vous demanderons de vous présenter 1/2 heure à l’avance au secrétariat. Nous mélangerons l’eau avec la poudre Mannitol. Vous devrez boire pendant 30 minutes environ cette préparation afin que nous puissions visualiser votre intestin durant l’examen IRM.
Nous poserons une voie veineuse afin d’injecter le glucagon (anti-spasmodique) et le produit de contraste.
L’IRM abdominale et pelvienne
A JEUN 4h avant l’examen.
Pour l’IRM pelvienne il est parfois nécessaire d’introduire une sonde afin d’améliorer la qualité des images.
Bon à savoir
Conseils avant votre examen
Précautions concernant l'examen
- Les risques liés à l'administration de gadolinium (allergie, insuffisance rénale), à la grossesse ou à l'allaitement doivent nous êtes signalés.
- Etes-vous enceinte ou susceptible de l'être ? Allaitez-vous ?